Message de l’Ombudsman pour la Journée de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre 2021
septembre 29, 2021
29 septembre 2021
Aujourd'hui, c’est la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. C'est une journée faite pour se souvenir des milliers d'enfants autochtones qui ont été enlevé(e)s à leurs communautés et forcé(e)s de vivre dans des pensionnats – et des nombreux autres qui ne sont jamais revenu(e)s dans leurs familles.
(TORONTO, le 29 septembre 2021) Aujourd'hui, c’est la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. C'est une journée faite pour se souvenir des milliers d'enfants autochtones qui ont été enlevé(e)s à leurs communautés et forcé(e)s de vivre dans des pensionnats – et des nombreux autres qui ne sont jamais revenu(e)s dans leurs familles.
Depuis 2013, le 30 septembre est -et continuera d'être- également connu sous le nom de Journée du chandail orange. Cette journée tire son origine de l'histoire d'une ancienne élève, Phyllis (Jack) Webstad, à qui on a retiré sa nouvelle chemise orange lors de son premier jour au pensionnat St. Joseph Mission en Colombie-Britannique, alors qu'elle n'avait que six ans. La Journée du chandail orange a depuis débouché sur une conversation générale sur tous les aspects des pensionnats indiens.
Cette année, nous avons été témoins d'un rappel particulièrement douloureux du système de pensionnats autochtones canadiens et de leur legs cruel, avec la découverte de plus de 1 000 sépultures non marquées dans le pays.
Il est important pour nous, en tant que province et nation, de continuer à reconnaître les effets tragiques des pensionnats sur les enfants autochtones qui les ont fréquentés et sur les survivant(e)s qui continuent de vivre avec ces expériences.
En tant que société, nous ne devons pas les laisser disparaître de nos pensées collectives, et nous devons rester déterminé(e)s à nous informer de l'histoire des peuples autochtones, y compris l'histoire et le legs des pensionnats (Appel à l'action n° 57 de la Commission de vérité et réconciliation).
Je demande aux Ontarien(ne)s de se joindre à moi et à mes collègues pour veiller à continuer de réfléchir au travail de la Commission de vérité et réconciliation, en particulier à son travail sur les « Enfants disparus et lieux de sépulture non marqués ».
En outre, compte tenu du rôle important de notre Bureau quant à l'aide aux enfants et aux jeunes pris(e)s en charge, nous savons bien que les enfants autochtones continuent d'être surreprésenté(e)s dans le système de protection de l'enfance.
Nous devons nous souvenir que la réconciliation commence par le fait de dire la vérité –et d'affronter des vérités souvent difficiles et douloureuses – afin de comprendre notre passé et les actions concrètes à entreprendre pour façonner l'avenir.
En tant qu'Ombudsman de l'Ontario, mon équipe et moi-même sommes solidaires de tous les peuples des Premières Nations, des Inuit(e)s et des Métis(ses).
Cette semaine, nous avons toutes et tous participé à des séances éducatives sur la vérité et la réconciliation, dans le cadre de notre apprentissage continu de la sécurité culturelle autochtone. Le 30 septembre, afin de renforcer notre engagement envers la vérité et la réconciliation, d'offrir à notre personnel l'occasion de se sensibiliser et de réfléchir à l'histoire des pensionnats autochtones, et d'honorer les vies perdues, nous fermerons notre Bureau pour observer cette journée de commémoration et de réflexion.
Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par le système de pensionnats autochtones.
Si vous avez besoin de soutien, la Ligne d'écoute téléphonique des pensionnats indiens est ouverte 24 heures sur 24 pour les ancien(ne)s pensionnaires de ce système qui ont besoin d'un appui émotionnel ou d'une orientation en cas de crise : 1-866-925-4419.