Énoncé de Carl Bouchard, Commissaire aux services en français par intérim
Mars est un mois de grande importance pour les francophones de l’Ontario, du Canada et du monde. On célèbre la Francophonie sur toute la planète, son dynamisme, sa diversité, sa richesse et son avenir prometteur.
Mars est un mois de grande importance pour les francophones de l’Ontario, du Canada et du monde. On célèbre la Francophonie sur toute la planète, son dynamisme, sa diversité, sa richesse et son avenir prometteur.
C’est un honneur pour moi de prendre la fonction de Commissaire intérimaire aux services en français de l’Ontario au début d’un mois porteur d’autant de sens pour moi, qui suis un francophone de l’Ontario. Je suis honoré de pouvoir vous servir pour protéger notre patrimoine culturel et notre langue pour les générations actuelles et futures.
Bien qu’en poste de façon intérimaire, je m’assurerai de continuer à œuvrer avec intégrité, avec humilité et avec ouverture pour améliorer l’offre de services en français en Ontario, comme je l’ai fait depuis que je me suis joint au Bureau de l’Ombudsman de l’Ontario en février 2020.
Depuis que j’ai rejoint l’équipe de la haute gestion de l’Ombudsman, j’ai dirigé le quotidien de l’Unité des services en français en tant que directeur des opérations. Ensemble, nous avons bâti une équipe complète de personnes compétentes, empathiques et expertes de l’application de la Loi sur les services en français. Avec l’appui de l’organisation toute entière, nous avons traité plus de 1 000 cas et nous avons résolu la majorité d’entre eux et nous avons déposé trois Rapports annuels contenant 11 recommandations qui ont été acceptées par le gouvernement. Nous avons aussi déposé un Rapport d’enquête sur les coupes à la programmation en langue française à l’Université Laurentienne avec 19 recommandations qui ont, elles aussi, été accueillies positivement par le gouvernement et l’université. Nous continuerons de présenter des rapports annuels avec recommandations et des rapports d’enquêtes lorsqu’il sera nécessaire de le faire.
Sur la trentaine de recommandations que nous avons émises, nous avons vu de grands progrès dans la voie de leur pleine mise en œuvre, et nous avons inspiré le gouvernement à plusieurs égards, par exemple avec la modernisation de la Loi sur les services en français et la création du règlement sur l’offre active.
Nous avons rencontré des centaines de francophones, que ce soit dans le cadre de consultations proactives, ou pour traiter les cas dont nous avons été saisi(e)s. C’est un travail colossal et essentiel que nous sommes privilégié(e)s de pouvoir accomplir au bénéfice des francophones de l’Ontario et de l’ensemble de la société ontarienne.
La communauté francophone de l’Ontario est vibrante et je suis fier d’être Franco-Ontarien. Diplômé en journalisme de l’Université d’Ottawa, j’ai participé pendant dix ans à faire rayonner la francophonie de l’Ontario et contribué à sa vitalité. J’ai pu entendre les préoccupations, les suggestions, les solutions mises en avant, et être témoin de l’esprit d’innovation et de progrès des francophones de l’Ontario. J’ai établi des liens productifs et solides avec de nombreuses organisations dont les Commissaires responsables des droits linguistiques au Canada et à l’international, ainsi qu’avec les gouvernementaux provinciaux, territoriaux et le gouvernement du Canada.
Alors que j’assurerai le mandat intérimaire qui m’a été confié par l’Ombudsman pour surveiller l’application de la Loi sur les services en français, je peux vous assurer de mon engagement plein et entier et celui de l’ensemble du Bureau de l’Ombudsman de l’Ontario pour veiller à ce que les francophones de l’Ontario aient accès aux services auxquels ils et elles ont droit. Je veillerai à ce que les institutions de la législature, le gouvernement de l’Ontario, ses agences et ses tiers, agissent en conformité avec leurs obligations. La Loi sur les services en français, c’est le flambeau de la francophonie ontarienne, et c’est notre responsabilité à toutes et à tous de veiller à son respect, tant dans la lettre que dans l’esprit.
Carl Bouchard
Commissaire aux services en français par intérim