Les conseils scolaires tâcheront de mieux gérer leurs autobus (L'Express)
août 14, 2017
14 août 2017
La rentrée scolaire avait été chaotique en septembre 2016 suite à des «actions et inactions» des deux plus grands conseils scolaires de Toronto, le TDSB et le TCDSB, qui avaient laissé des milliers d’élèves abandonnés à leur sort.
L'Express
14 août 2017
La rentrée scolaire avait été chaotique en septembre 2016 suite à des «actions et inactions» des deux plus grands conseils scolaires de Toronto, le TDSB et le TCDSB, qui avaient laissé des milliers d’élèves abandonnés à leur sort.
Des mesures ont toutefois été prises pour éviter une autre pénurie de conducteurs d’autobus scolaires cet automne, se réjouit l’Ombudsman de l’Ontario, Paul Dubé, qui avait enquêté là-dessus et qui a diffusé son rapport la semaine dernière.
(Les conseils scolaires francophones, Viamonde et MonAvenir, utilisent leur propre système, Francobus, qui, apparemment, n’a pas connu de ratés aussi criants.)
C’est la première enquête du protecteur du citoyen sur les conseils scolaires, qui sont passés sous sa surveillance en 2015. M. Dubé retrace «le chaos qui a éclaté au début de septembre 2016 parmi les exploitants d’autobus engagés sous contrat par le conseil scolaire de district de Toronto et le conseil scolaire de district catholique de Toronto».
Selon lui, les deux conseils scolaires et le consortium de transport qu’ils ont en commun «n’ont pas prêté attention aux signes d’alarme précurseurs indiquant que des dizaines de circuits scolaires n’avaient pas de conducteurs – et même alors que la crise s’aggravait, ils n’ont pas averti adéquatement les parents».
Plusieurs jeunes enfants ayant des besoins particuliers ont été portés manquants pendant des heures, après avoir été déposés aux mauvais arrêts. Une mère de famille a perdu son emploi, car elle ne pouvait pas se rendre à l’heure à son travail en raison des retards fréquents de l’autobus de sa fille.
Bien que des retards et des ajustements se produisent dans le secteur des transports scolaires chaque année à la rentrée, souligne M. Dubé, l’envergure «sans précédent» du problème aurait dû ressortir avant septembre 2016. Les conseils scolaires et leur Toronto Student Transportation Group «ont fait face à cette situation avec un excès d’optimisme».
L’Ombudsman fait 42 recommandations dans son rapport, qui ont toutes été acceptées par les conseils scolaires et leur consortium de transport. Dans une lettre incluse au rapport, le comité de gouvernance des transports des conseils scolaires s’est engagé à «garantir que le démarrage pour le mois de septembre qui vient soit moins perturbateur et s’entoure de bonnes communications».
Les mesures prises incluent la création d’un portail en ligne pour informer les parents des retards d’autobus et le recours à un centre d’appels professionnel pour répondre aux demandes de renseignements et aux plaintes. Une application «Où est mon bus» est prévue pour septembre 2018.
Le Bureau de l’Ombudsman relève de l’Assemblée législative de l’Ontario. Il examine plus de 21 000 plaintes du public chaque année à propos des organismes du gouvernement provincial ainsi que des municipalités, des universités et des conseils scolaires.